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Le ventre, origine du monde

Notre ventre. Lieu de passage et de circulation par excellence : du plus concret au plus subtil, de la matière des aliments en cours de digestion, aux émotions et éprouvés qui touchent au plus fondamental du soi, tout s’y presse avec plus ou moins d’entrain et de fluidité. Lieu d’habitation et de réserve aussi : nos forces, nos potentialités blotties au creux du ventre, une partie de notre identité. Beaucoup de vies qui ne sont pas nous : le microbiote du tube digestif abrite cent mille milliards de bactéries, constituant un être organique autonome à l’intérieur de nous-même.

/ Le système digestif et sa mémoire émotionnelle

Aujourd’hui, il est démontré que notre flore intestinale est fortement impactée par le stress. L’équipe de Michael Bailey, chercheur à l’université de l’Ohio, travaille sur la question depuis près de deux décennies. En 1999, elle montre déjà que la séparation maternelle bouleverse la flore intestinale chez les bébés singes rhésus. Dans une étude publiée, en 2011, dans la revue Brain, Behavior, and immunity, Bailey révèle que chez des souris soumises à un stress, les bactéries du tube digestif perdent en diversité et que celles potentiellement dangereuses, comme le genre Colstridium, se multiplient. Les conclusions de ces deux études semblent montrer qu’une forte émotion due à la séparation mère-enfants, ou à l’induction de stress répétés, peut engendrer une propension élevée aux infections et augmenter la vulnérabilité à la maladie.

microbiote au repos

Plus étonnant peut-être, notre système digestif a de la mémoire. « Il a des états d’âme » n’hésite pas à déclarer Emeran Mayer, directeur du centre de neurobiologie du stress à l’université de Californie de Los Angeles qui a signé en 2011 un article dans la Nature Review Neuroscience sur les « émotions intestinales ». Selon lui, le tube digestif et son système nerveux réagissent à l’environnement en provoquant du plaisir ou de l’inconfort, de l’appétit ou des nausées, des douleurs abdominales ou des velléités de vomissements. « Ces réactions qui nous sont propres, ont probablement été encodées durant les deux premières années de la vie. Le nouveau-né mémorise ces réactions lorsqu’il fait ses premières expériences de douleurs et de plaisirs de la prise alimentaire. C’est la première carte sensorielle de l’enfant » (Emeran Meyer, cité par Sciences et Avenir, N°784).

Selon ce chercheur américain, l’enfant se créerait donc des souvenirs intéroceptifs, se rapportant aux stimulations et aux informations venant des viscères. Il émet l’hypothèse que « la pensée populaire qui prétend que l’on prend parfois une décision de façon « viscérale » pourrait avoir une base neurobiologique. Chaque situation rencontrée correspond à une carte sensorielle encodée qui engendre une réaction au niveau du ventre, nous aidant ainsi à prendre une décision intuitive ». Le système nerveux entérique, responsable de ces réactions émotionnelles viscérales, est donc comparable en partie au système nerveux central. D’où l’idée nouvelle d’assimiler le ventre à un « deuxième cerveau » qui dialoguerait avec le premier.

L’intestin possède 100 millions de neurones disséminés dans les différents épithéliums (couches de tissus) qui, de la bouche à l’anus, sont en contact avec la nourriture. C’est l’équivalent d’un cerveau de chat.

Ces neurones entériques, pour la première fois mis en évidence par l’italien Camillo Golgi (1843-1926) constituent une forme primitive de cerveau ayant pour fonction connue le triage de la nourriture, condition à notre survie. Ils sont de 20 types différents et sont chargés du péristaltisme (organisation coordonnée des contractions musculaires permettant le déplacement des aliments le long du tractus digestif), mais aussi commandent aux cellules épithéliales tapissant l’intestin d’absorber certains aliments et d’en rejeter d’autres. Ils utilisent les mêmes neurotransmetteurs que ceux du système nerveux central, comme la dopamine, la sérotonine, l’acétylcholine, les glutamates.

/ Microbiote

Il existe une relation étroite entre les neurones entériques et la flore intestinale :

Dans le tube digestif d’un adulte en bonne santé réside 10 fois plus de bactéries que le nombre total de cellules de l’organisme. On en dénombre plus de 4000 espèces différentes qui constituent le Microbiote.« Plus nos bactéries intestinales sont nombreuses et diversifiées, meilleure est notre santé » souligne le professeur Oluf Pederson de l’université de Copenhague.

Cette richesse bactérienne nous protège de biens des soucis : diabète, obésité, allergies, désordres auto-immuns, troubles cognitifs et troubles de l’humeur. Les études du professeur Dusko Ehrlich, de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), le montrent : les personnes à la flore intestinale appauvrie ont plus de risque de diabète, de maladies cardio-vasculaires et de troubles hépatiques (étude publiée dans Nature le 29 août 2013). Ces études sont confirmées par le professeur Karine Clément, qui dirige l’institut de cardiométabolisme et de nutrition (Inserm-UPMC) de l’hôpital de la Pitié-Salpétrière (Paris), qui rajoute que « les personnes déficitaires en bactéries intestinales prennent plus facilement du poids ».

Il est par ailleurs intéressant de constater que, lorsqu’on transfère la flore intestinale d’un animal obèse dans le tube digestif de congénères aux proportions normales, ces derniers prennent du poids. Le résultat est similaire au niveau du comportement : le transfert de flore intestinale entraîne une modification du comportement, comme l’atteste les travaux de l’équipe canadienne de Stephen Collins ( The intestinal microbiota determines mouse behavior and brain BDNF Levels : Gastroenterology, vol 140, Issue 5, supplement 1, pages S-57).

Intuitivement, l’équipe de l’Ecole du Massage Psycho-Somato-Intuitif travaille depuis 1999 sur l’importance ontologique accordée au ventre. Le bien-être du ventre lui semble être l’un des points centraux du massage anti-stress. Elle étudie les liens fondamentaux entre les émotions encodées dans le passé et la capacité du corps à reconnaître et auto-générer le bien-être et la relaxation. Les études scientifiques en référence ci-dessus, semblent confirmer cette intuition guidée par la recherche du bien-être en Soi, et notre pratique.

/ Si nous changions de point de vue sur les maux de dos ?

Le mal de dos, présenté souvent comme le mal du siècle, ne vient-il pas plutôt du ventre ? Nous passons notre temps à ressentir, avant tout, les tensions dans notre dos : la perte de mobilité de différentes vertèbres, allant des lombaires jusqu’aux cervicales. Les vertèbres dorsales se faisant plus silencieuses car moins mobiles du fait des arcs costaux et du sternum, mais qui ne connait pas cette sensation franchement désagréable de brûlure et de douleur sourde entre les omoplates …
Bref on a mal au dos !
On en a plein le dos ! Mais nos vertèbres ne se comportent-elles pas simplement comme des fusibles ? Trop de tension dans le circuit, ça disjoncte, la vertèbre saute ! Et cela évite de péter les plombs…

D’où viennent ces tensions, ressenties dans le dos ? Notre hypothèse est qu’elles s’originent plutôt dans les organes et les viscères. Le mouvement c’est la vie et la vie c’est le mouvement ! Les organes et viscères sont mobiles, s’ils sont en bonne santé… La perte de mobilité entraîne une mise en tension des tissus mous, donc du tissu conjonctif et les vertèbres subissent plus de contraintes jusqu’à ce qu’elles se bloquent à leur tour… Ouille ma sciatique ! C’est mon disque ! Il est foutu ! La hernie a bon dos. Combien de hernies discales sont réellement d’origine accidentelle, liées à un seul faux mouvement qui éjecterait en une seule fois le nucléus à l’extérieur de son enveloppe ?

Problème de thyroïde ; problème de vertèbre cervicale !
Problème de cœur ; problème de vertèbre dorsale et/ou de cervicale mais aussi d’épaule gauche (un des signes de l’infarctus du myocarde est une douleur fulgurante dans le bras gauche, mais le bras n’a rien puisque c’est un problème cardiaque).
Problème de foie ; problème de dorsales à droite, d’épaule droite et de cervicales à droite. Une soirée trop arrosée, en plus du mal de crâne, peut générer un sacré torticolis.
Problème de constipation, problèmes gynécologiques ; douleur lombaire !

/ Regardons-nous un peu le nombril !

En Chi Nei Tsang, on nous apprend que le nombril est la première cellule de notre organisme et que notre corps va se construire à partir de celle-ci. Mais aussi que les tensions et blocages naissent au niveau du nombril et se répandent à l’ensemble du corps comme un impact sur un pare-brise : l’impact initial, puis la fissure se propage et c’est l’apparition de tensions dans l’intestin grêle adjacent, le gros intestin, et les organes plus en périphérie… puis seulement, c’est le tour des vertèbres, des côtes, des épaules et des genoux.

Le plus simple est de s’en rendre compte par soi-même : allongez-vous ; pliez les jambes ; palpez votre ventre en lisière de votre nombril et cherchez la zone la plus tendue et douloureuse au niveau de l’intestin grêle : c’est bon ? Appuyez, n’hésitez pas à rentrer en profondeur en jouant avec votre respiration. La douleur reste-t-elle locale ou irradie-t-elle ? Il y a de grandes chances pour que cette douleur voyage d’un point à l’autre du corps, par le biais des fascias selon les lignes de plus grande tension (les fissures de notre pare-brise). Les fascias vicéraux se rattachant sur les vertèbres au niveau du ligament vertébral commun antérieur, on imagine bien que la douleur cervicale, dorsale ou lombaire puisse être transmise par quelque organe ou viscère. C’est l’une des thèse de la thérapie cranio-sacrée (initiée par les travaux de Sutherland, Upledger, Poyet) qui note cette unicité de la logique du corps, sans toutefois attribuer aux viscères une quelconque primauté.

/ Aliments, traumas, émotions… ?

Quelles sont les origines de ces tensions et douleurs au niveau viscéral ? Elles sont multiples, mais nous pouvons distinguer les causes alimentaires, traumatiques, émotionnelles et énergétiques.

Alimentaires tout d’abord, avec les aliments acides comme le sucre, les protéines d’origine animal, les céréales à gluten, la grande majorité des produits laitiers, le chocolat (qui est en plus hépato-toxique), l’alcool. Nous entendons par acide, les aliments qui acidifient le sang (lire notre dossier sur la respiration). Or, ce sont les reins qui sont chargés de filtrer l’acide du sang . Ils sont épaulés par le foie, les intestins et la peau (via la transpiration) qui représentent l’ensemble des systèmes émonctoires du corps. Trop d’acidité gêne tout le système digestif car les reins sont surchargés et «un excès de mucosités se forme dans l’appareil digestif, occasionnant un encombrement et créant un terrain idéal pour les bactéries et virus». N’oublions pas que la plus grande partie de notre système immunitaire est issu de notre appareil digestif . Les articulations, les cartilages et les tissus conjonctifs sont également touchés lorsque l’acide s’y dépose. En clair, merci la mal-bouffe de prendre soin de notre corps…

Traumatique ensuite : toute opération au niveau viscéral (petite pensée pour les appendicites opérées, désormais passées de mode, les ablations de vésicules biliaires, césarienne et anneau gastrique…) entraîne une fibrose des tissus (la cicatrice), une possible perte des plans de glissements en cas d’adhérence et donc, par voie de conséquence, une diminution partielle ou totale de la mobilité viscérale, ce qui donne de biens sympathiques douleurs. L’exemple le plus parlant, c’est l’appendicectomie, petite opération tout ce qu’il y a de plus banale la plupart du temps, qui ne pose pas de problème quand on est jeune, mais qui en avançant en âge va souvent bloquer l’articulation sacro-iliaque et créer des irradiations dans la hanche : « c’est l’arthrose docteur ! » Mais non, c’est juste le tissu cicatriciel qui s’est densifié et a créé une mise en tension du tissu conjonctif périphérique. Pour peu que la cicatrice soit adhérente entre les différents plans de glissement : c’est pire, et vu que le caecum est la zone de formation des gaz intestinaux, qui dilatent cette partie de la tuyauterie, cela peut faire très mal !

/ Organes et émotions, un détour par la Médecine Traditionnelle Chinoise.

Les émotions représentent des modifications de l’esprit en réponse à une perception très personnelle des messages et stimuli de l’environnement.

Selon la Théorie des 5 Eléments, fondement de la Médecine Traditionnelle Chinoise qui a une conception globale de l‘être humain et qui ne sépare pas le corps de l‘esprit (chaque organe possède des fonctions mentales, émotives, psychiques en plus de son rôle physique), chaque émotion est associée à un organe. Cette relation est en double sens. Ainsi un organe équilibré entraîne des émotions justes, mais un problème de nutrition cause un déséquilibre physique au niveau de l’organe qui entraîne un déséquilibre émotionnel.

Selon la Médecine Traditionnelle Chinoise, les émotions sont les causes internes des maladies en générant des « énergies perverses internes », c’est-à-dire des énergies circulant en sens contraire de la normale. Une activité émotionnelle est normale et est une réponse psychologique et physique à un stimulus venant d’un environnement extérieur. Tant qu’une émotion reste modérée/normale, elle n’affaiblit pas le corps et ne provoque pas de maladies. Lorsque l’équilibre est rompu, et que l’émotion devient trop intense, oppressante c’est la porte ouverte aux maladies.

Les 5 émotions élémentaires sont :

  1. La colère : qui englobe l’irritation, la frustration, l’insatisfaction, le ressentiment, le refoulement émotionnel, la fureur, la rage, l’agressivité, l’emportement, l’impatience, l’exaspération, l’animosité, l’amertume, la rancune, l’humiliation, l’indignation. Elle affecte le foie qu’elle soit exprimée exagérément ou refoulée.
  2. La joie : qui comprend l’exaltation, la frénésie, l’agitation, l’euphorie, l’excitation et l’enthousiasme extrême. Elle affecte le cœur.
  3. La tristesse : les émotions qui lui sont apparentées sont la peine, le chagrin, la dépression, les remords, la mélancolie, l’affliction, la désolation. Elle affecte les poumons.
  4. Les soucis : qui englobent l’anxiété, les pensées obsessives, les inquiétudes persistantes, le surmenage intellectuel, les sentiments d’impuissance, la rêverie. La rumination mentale, l’obsession, l’excès de pensées ou de soucis entraînent une faiblesse du couple rate/pancréas.
  5. La peur : qui comprend l’angoisse, la frayeur, la crainte, l’appréhension et les phobies. Elle affecte les reins.

Comme l’indique Philippe Sionneau, auteur de « Troubles psychiques en médecine chinoise », il serait réducteur de considérer chaque émotion de base en relation avec un seul organe (cf : Qi Qing Bing Bian Liao / traitements basés sur la différenciation des maladies des 7 sentiments de Yu Kuang Qing, Editions scientifiques médicales de Chine, Bei Jing 1998). En effet, la Tristesse par exemple, peut être induite par un vide de Qi du poumon, ou de la rate ou du cœur ou du foie, des reins, de la vésicule biliaire. Les symptômes communs seront : tristesse, pleurs, langue pâle et enduit blanc, mais si c’est le cœur il y aura des palpitations cardiaques, pour le foie de l’irritabilité, des insomnies, des rêves abondants et des cauchemars. Si cela vient des reins il y aura des vertiges, acouphènes et les lombes et genoux seront douloureux. Pour la vésicule biliaire, on notera de l’inquiétude et de la frayeur au moindre stimuli. En clair, « un symptôme seul n’a pas de valeur, seul son environnement lui donne du sens ».

/ Et le stress ?!

Et puis, il y a le stress qui n’est pas une émotion à proprement parlée mais un mécanisme de survie se traduisant par un pic hormonal en adrénaline et gluco-corticoïdes généré par les glandes surrénales. Un mécanisme de survie qui pourrait se traduire, selon notre cerveau reptilien, par mange ! ou sois mangé ! D’où l’augmentation salutaire du rythme cardiaque et de la tension artérielle afin d’envoyer le maximum de sang – de glucose et d’oxygène – au niveau des muscles. En contrepartie, il y a désactivation des systèmes non essentiels comme les systèmes immunitaire et reproducteur (cf. les travaux du professeur Robert Sapolsky, neurobiologiste à l’université de Stanford USA).

Cela se traduit par une diminution de la vascularisation au niveau de notre système digestif qui va de ce fait moins bien fonctionner. La production de dopamine, hormone du bien être, s’écroule. Le sang qui s’acidifie doit être nettoyé par le foie et les reins. On perd du poids ! Chouette ! Enfin un régime qui marche !

Les inconvénients à cette situation commencent lorsque nous passons d’une situation de stress aigu à un stress chronique, ce que la vie occidentale rythmée par l’idée de compétition, d’incitation à la comparaison, de productivité… a tendance à favoriser. Dans cette configuration chronique, en plus d’atteindre la zone du cerveau de l’hippocampe et de modifier et inhiber des circuits cérébraux, il y a une accumulation de graisse autour de la taille, signe pour la médecine chinoise d’une souffrance du ventre. On met du froid (la graisse) sur du chaud (l’inflammation de l’intestin grêle notamment). Sur cette question, voir l’étude Whitehall sur les fonctionnaires britanniques et le reportage associé dans la colonne ci-contre.

/ Au-delà du système digestif

Ce ventre, en réalité si important pour notre équilibre, commence donc à être envisagé par ceux qui s’y penchent comme un deuxième cerveau. Ce qu’il régule, ce qu’il digère, ce qu’il organise recouvre un champ immense et encore méconnu. Son innervation est impressionnante. Et il est apprécié, depuis bien longtemps par la médecine chinoise, comme un fondement de l’être. Il est mobilisé en permanence par nos mouvements : sous l’effet du péristaltisme intestinal bien sûr, mais aussi à l’occasion de la marche, et de chaque cycle respiratoire, qui lui procurent une mobilité perpétuelle, tant que nous vivons, du premier souffle au dernier.

D’un point de vue de praticien en techniques de relaxation, les fonctions du ventre et son lien intime avec la mobilité, nous donnent envie de nous poser deux questions. Qu’elles sont les effets des stagnations de toutes sortes sur ses fonctions ? Quelle contribution la relaxation et le massage de bien-être peuvent amener à l’aisance ressentie de ce lieu fondamental de l’existence ? Chaque praticien pourra y apporter sa réponse, à partir de ses ressentis, de son expérience, et de son coeur.

Certes vous n’êtes pas médecin, pas psychothérapeute, pas kinésithérapeute, pas nutritionniste, ni naturopathe. Mais vous êtes vous et c’est très bien. Vous êtes propriétaire de votre corps, et vous êtes selon nous le mieux placé pour savoir le détendre et le comprendre. En faisant ce parcours de vous accompagner dans cette détente et cette compréhension, vous pourrez inciter d’autres à suivre ce même parcours, à se mettre à l’écoute de leur “deuxième cerveau”, à accueillir ce qu’il se passe en lui. Et vous serrez sans doute surpris de voir le mieux être et le confort s’installer… au niveau de leur dos et ailleurs.

 

Benoît Gossay et Manuel Gastambide