En complément du massage, pour comprendre autrement la détende et le relâchement neuro-musculaire, il est bon de pratiquer la relaxation, méditation, sophrologie.
Relaxations commentées par Manuel GASTAMBIDE, Somatothérapeute.
La relaxation et autres techniques permettant d’induire l’état de conscience modifiée sont un outil à privilégier pour mieux comprendre le corps. Pour l’ostéopathe, elle favorise énormément le ressenti des marées, de la respiration primaire polyrythmique ; pour les masseurs et masseuses, elle aide à ressentir de l’intérieur les stress neuro-musculaires et l’activité physiologique permanente du corps ; pour tous, elle facilite l’accès à la visualisation, aux ressentis, à l’inconscient. En complément de nos activités d’écoute du corps et d’awareness, elles sont un appui précieux.
Relaxation inspirée par le training autogène de Schultz :
Le training autogène est une méthode de relaxation mise au point par le psychiatre Johannes Schultz dans les années 1930. Elle est reconnue comme l’un des fondements de la relaxation. Dans la séance de relaxation qui suit, les experts reconnaîtront l’utilisation partielle des principes d’induction des phases 1, 2 et 6 du cycle I. En savoir plus sur le training autogène.
J’ai trouvé cette relaxation intéressante pour sa neutralité, laissant juste place aux ressentis de lourdeurs (indice de décontraction musculaire) et de chaleur (indice de décontraction vasculaire).
L’emploi de la permissivité, pour contrer la résistance :
Dans cette séance de relaxation, vous noterez particulièrement l’utilisation d’une astuce fréquente pour contrer la résistance qui peut émerger chez certains pratiquants. Il s’agit de ne pas prendre les résistances de front et, au contraire, de développer le vocabulaire de la permissivité, de la proposition, de l’invitation… Les mots utilisés s’opposent aux mots de la contrainte, associée au quotidien. Ils évitent de brusquer, proposent plutôt qu’obliger, ils laissent libre, offrent la liberté même de ne pas rentrer dans la relaxation. Puisque rien nous oblige, pourquoi lutter ? c’est le fondement de cette astuce contre contrer les résistances.
Cette technique de la permissivité est utilisée ici comme casi induction, associée toutefois à l’appui de la visualisation. L’induction visée est peu profonde. Elle est complétée par des sollicitations des sens (kinesthésique, olfactif, gustatif) comme préconisé par la méthode Vittoz que nous verrons plus loin.
Le dialogue intérieur : un exemple d’utilisation de l’état de conscience modifiée pour résoudre un conflit interne ou une alternative.
De Freud à Lacan, les psychanalystes se sont accordés pour considérer que la plus grande partie de nos comportements échappaient à notre conscience. Mais notre inconscient peut nous être accessible, par vaguelettes. C’est par exemple le cas dans les rêves. Notre inconscient est prolixe à cette occasion et livre ses informations, avant de très vite nous les faire oublier si l’on ne fait pas l’effort de s’y accrocher, en les écrivant au réveil. (Lire le texte d’Aline Galipaud sur l’alliance du rêve et du massage, un détour par Jung). Cet oubli n’est pas dû au hasard : l’inconscient se livre avec parcimonie et se repend souvent d’avoir laisser échapper une vague d’information. La frange de l’inconscient très proche de se livrer à la conscience a été nommée par Freud « le pré-conscient ».
L’état de conscience modifié, en relaxation, en hypnose, en transe, permet un accès facilité au pré-conscient. Dans cette relaxation particulièrement bien construite et menée, on nous invite à rencontrer notre guide intérieur. Le guide intérieur peut être considéré comme une figure de nous-même qui aurait accès à la connaissance de notre futur et serait emprunt de sagesse. Il nous connaît mieux que notre conscience. Dialoguer avec lui nous permet de nous donner des réponses en enjambant notre tendance à l’inhibition et au refoulement.
ECOLE
DU MASSAGE
INTUITIF
Sélection de relaxations commentées
Manuel GASTAMBIDE,
Somatothérapeute.
Relaxation inspirée par le training autogène de Schultz :
Le training autogène est une méthode de relaxation mise au point par le psychiatre Johannes Schultz dans les années 1930. Elle est reconnue comme l’un des fondements de la relaxation. Dans la séance de relaxation qui suit, les experts reconnaîtront l’utilisation partielle des principes d’induction des phases 1, 2 et 6 du cycle I. En savoir plus sur le training autogène.
J’ai trouvé cette relaxation intéressante pour sa neutralité, laissant juste place aux ressentis de lourdeurs (indice de décontraction musculaire) et de chaleur (indice de décontraction vasculaire).
L’emploi de la permissivité, pour contrer la résistance :
Dans cette séance de relaxation, vous noterez particulièrement l’utilisation d’une astuce fréquente pour contrer la résistance qui peut émerger chez certains pratiquants. Il s’agit de ne pas prendre les résistances de front et, au contraire, de développer le vocabulaire de la permissivité, de la proposition, de l’invitation… Les mots utilisés s’opposent aux mots de la contrainte, associée au quotidien. Ils évitent de brusquer, proposent plutôt qu’obliger, ils laissent libre, offrent la liberté même de ne pas rentrer dans la relaxation. Puisque rien nous oblige, pourquoi lutter ? c’est le fondement de cette astuce contre contrer les résistances.
Cette technique de la permissivité est utilisée ici comme casi induction, associée toutefois à l’appui de la visualisation. L’induction visée est peu profonde. Elle est complétée par des sollicitations des sens (kinesthésique, olfactif, gustatif) comme préconisé par la méthode Vittoz que nous verrons plus loin.
Téléchargez le résumé théorique des principes et du fonctionnement de la relaxation.
Le dialogue intérieur : un exemple d’utilisation de l’état de conscience modifiée pour résoudre un conflit interne ou une alternative.
De Freud à Lacan, les psychanalystes se sont accordés pour considérer que la plus grande partie de nos comportements échappaient à notre conscience. Mais notre inconscient peut nous être accessible, par vaguelettes. C’est par exemple le cas dans les rêves. Notre inconscient est prolixe à cette occasion et livre ses informations, avant de très vite nous les faire oublier si l’on ne fait pas l’effort de s’y accrocher, en les écrivant au réveil. (Lire le texte d’Aline Galipaud sur l’alliance du rêve et du massage, un détour par Jung). Cet oubli n’est pas dû au hasard : l’inconscient se livre avec parcimonie et se repend souvent d’avoir laisser échapper une vague d’information. La frange de l’inconscient très proche de se livrer à la conscience a été nommée par Freud « le pré-conscient ».
L’état de conscience modifié, en relaxation, en hypnose, en transe, permet un accès facilité au pré-conscient. Dans cette relaxation particulièrement bien construite et menée, on nous invite à rencontrer notre guide intérieur. Le guide intérieur peut être considéré comme une figure de nous-même qui aurait accès à la connaissance de notre futur et serait emprunt de sagesse. Il nous connaît mieux que notre conscience. Dialoguer avec lui nous permet de nous donner des réponses en enjambant notre tendance à l’inhibition et au refoulement.
Téléchargez le résumé théorique des principes et du fonctionnement de la relaxation.
Bonne pratique !