Faire l’expérience du corps.
De même qu’il serait illusoire d’apprendre à skier sans se confronter à la neige, à la pente, aux pertes d’équilibre et aux chutes, il n’est pas possible de bien masser sans faire soi-même l’expérience du corps.
Faire l’expérience du corps ne se résume pas à le connaître théoriquement sur le plan physiologique. C’est mener une véritable exploration, de la peau aux fascias, des fascias aux muscles, des muscles aux os et aux viscères. Pour connaître la texture de chaque type de tissu palpable directement ou par l’intermédiaire des tissus superficiels qui l’enveloppent. C’est se faire une idée du corps de l’autre et de sa tension par le toucher.
Les massages traditionnels s’appuient tous sur les mêmes techniques qu’ils enchaînent et utilisent différemment selon les coutumes. Etudier les techniques de base, c’est s’outiller pour les comprendre tous. Expérimenter chaque approche permet d’en ressentir les effets concrets, dans le corps et dans le mental.
Donner un bon massage, c’est aussi se prendre en compte. Trouver une attitude juste, un style. Un bon masseur doit faire l’effort d’être tranquille avec lui-même, de se comprendre et s’accepter tel qu’il est, pour être posé dans son corps, ses mouvements, sa respiration, sa digestion, sa façon d’être en relation à l’autre. Cette attention à lui-même contribue, au même titre que sa gestuelle, à transmettre le bien-être. La détente, tout comme le stress, se communiquent d’une personne à l’autre. C’est la raison pour laquelle le masseur travaille sur son savoir être, autant que sur son savoir faire. Si tous les modules de formation de l’Ecole du Massage Intuitif vous invitent à prendre soin de cette réalité, celui-ci s’intéresse particulièrement à notre relation au caractère le plus physique et corporel de l’être humain.
Cette formation est particulièrement conseillée aux stagiaires qui veulent asseoir leur compétence sur une connaissance solide du corps et de sa façon de vivre l’impact agréable du massage de type suédois. Le module fait aussi une grande place à la connaissance du ventre, des viscères et des organes de la zone abdominale, dont l’importance en terme de détente est centrale et souvent négligée (Lire notre dossier : le ventre, notre deuxième cerveau)